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Emergency Response to an haemorrhagic fever outbreak (Ebola) in Guinea, Sierra Leone and Liberia: to ventilate

L’épidémie de maladie à virus Ebola qui touche depuis plusieurs mois l’Afrique de l’Ouest a pris une ampleur sans précédent par sa diffusion, sa durée, l’atteinte d’espaces urbains, et l’absence de contrôle malgré les interventions mises en place. Le nombre de victimes s’accélère et double chaque mois (potentiellement 20.000 cas d’ici fin octobre). Cette crise sanitaire à impact global a déjà conduit à l’effondrement des systèmes de santé dans deux des trois pays les plus affectés (Sierra Leone et Libéria) et à des tensions sur les marchés alimentaires. Ses conséquences humanitaires, politiques, et économiques sont considérables à très court terme. Avant la présente épidémie, MSF avait déjà répondu à des flambées d’Ebola au Gabon, en Ouganda, en RDC, en République du Congo, au Soudan et en Angola. Selon la souche virale en cause, la maladie peut tuer jusqu’à 90% des patients. Il n’existe ni antidote ni traitement contre la maladie, seuls des soins de soutien ou palliatifs peuvent être prodigués. Le personnel soignant en contact avec les patients doit respecter des mesures de précaution très strictes et porter un équipement de protection individuelle complet. Le dépistage des malades et leur mise en isolement (du reste de la population) jouent un rôle crucial dans la lutte contre l’épidémie. MSF s’efforce surtout de contrôler l’épidémie en isolant les malades dans les Centres de traitement Ebola (CTE) et en leur prodiguant des soins de soutien et des soins palliatifs. MSF assure la surveillance épidémiologique en coopération avec d’autres acteurs. C’est la première fois que l’Afrique de l’Ouest doit faire face à une épidémie d’Ebola et les habitants ne sont donc pas suffisamment informés sur la maladie et les mesures de précaution à prendre. Le risque de contamination est également très élevé lors des funérailles, car les corps des victimes sont extrêmement contagieux. Un important travail de sensibilisation est absolument nécessaire. Le virus est apparu en Guinée forestière, il a gagné ensuite Conakry, la capitale de la Guinée. L’épidémie s’est ensuite propagée au Libéria et en Sierra Leone. Il s’agit d’une épidémie d’Ebola sans précédent en termes de nombre de malades, de sites, de villes et de pays touchés. La situation est particulièrement préoccupante en milieu urbain, par exemple à Monrovia, une ville de 1,3 millions d’habitants. Le nombre de cas y augmente rapidement. La capacité des CTE (nombre de lits disponibles pour les patients infectés) est à ce jour gravement insuffisante dans la région. Suite aux besoins identifiés au moyen des données collectées par les Ministères de la Santé et recoupées par les épidémiologistes de MSF présents sur les sites d’intervention, l’organisation a ouvert des centres de traitement Ebola/centres de transit là où la situation l’exigeait, et en fonction de ses capacités (Guéckédou - épicentre de l’épidémie-, Kissidougou et Macenta en Guinée forestière etc… A la date d'introduction du dossier, 2.935 patients ont été admis dans les CTE de MSF, 1789 cas "Ebola" ont été confirmés, 979 malades sont décédés et 535 ont été guéris. Au 13 septembre, les chiffres globaux de l’OMS étaient les suivants : 936 cas et 595 décès en Guinée, 2.407 cas et 1.296 décès au Libéria, 1.620 cas et 562 décès en Sierra Leone

Project ID

XM-DAC-2-10-3016235

Activity status

4 - Post-completion

Aid type

C01 - Project-type interventions

% to Liberia

100.00

Organisations

Funding

Directorate-general Development Cooperation and Humanitarian Aid

Implementing

NGO Médecins Sans Frontières - Section belge - MSF/AZG

CRS code	%
Material relief assistance and services (72010)	100.0